BMW M5 : Oubliez le Keto, cette berline est passée en mode charge complète de glucides
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Ah, la BMW M5—un nom qui fait frissonner autant les passionnés d'automobile que ceux qui s'accrochent encore à la notion désuète qu'une berline doit être sensée, subtile, et aussi excitante qu'un cardigan beige. La M5 a été bien des choses au fil des ans : un missile sur roues, un express exécutif, une crise de la quarantaine avec des sièges en cuir. Mais une chose qu'elle n'a jamais été, c'est légère. Embarquons pour un voyage à travers l'évolution de la M5, de ses débuts légers à son statut actuel de champion poids lourd.
La Genèse : E28 (1984-1988) - Quand le poids n'était pas un problème
La première BMW M5, basée sur la Série 5 E28, était plus un bombardier furtif qu'un véritable costaud. Lancée en 1984, elle était propulsée par un moteur six cylindres en ligne de 3,5 litres emprunté à la supercar M1, développant un respectable 282 chevaux. La voiture pesait un svelte 1 430 kg (3 153 lbs)—positivement délicate selon les standards actuels. Elle était rapide, discrète, et plus rare qu'un agent de circulation poli, avec seulement 2 241 unités produites. La M5 était la voiture qui chuchotait : "Je pourrais te distancer, mais je ne le ferai pas, parce que je suis classe."
E34 (1988-1995) - Ajout de muscle
Lorsque la E34 M5 est arrivée en 1988, BMW a décidé qu'il était temps que la M5 aille à la salle de sport. La E34 était plus volumineuse, plus lourde et considérablement plus puissante. Avec un moteur six cylindres en ligne de 3,6 litres (plus tard porté à 3,8 litres), elle développait 311 chevaux et pesait environ 1 600 kg (3 527 lbs). C'était toujours un athlète, mais plus un décathlonien qu'un sprinteur. BMW en a produit environ 12 254 exemplaires, et bien qu'elle ait pris un peu d'embonpoint, elle restait un tueur discret — un loup en pantalon de laine.
E39 (1998-2003) - La M5 grandit
Après avoir sauté la M5 lors du successeur immédiat de l'E28 (on va faire comme si ça n'était jamais arrivé), la M5 E39 a fait son apparition en 1998. C'était la voiture qui a vraiment solidifié le statut de la M5 comme la berline sportive ultime. Avec un moteur V8 de 4,9 litres développant 394 chevaux, elle était encore plus lourde, pesant environ 1 795 kg (3 957 lbs). Cette génération était l'équivalent d'un homme d'âge moyen qui aurait passé un peu trop de week-ends au pub mais pourrait encore courir un marathon s'il s'en donnait la peine. BMW a construit 20 482 unités, prouvant une fois pour toutes que plus de puissance et plus de poids étaient la recette du succès.
E60 (2005-2010) - Une expérience V10
Voici la E60 M5, une voiture qui était, franchement, folle. C'était l'ère de l'excès, et la M5 l'a embrassée avec un moteur V10 de 5,0 litres développant 500 chevaux et hurlant jusqu'à 8 250 tr/min comme une banshee sous caféine. Mais avec une grande puissance venait une grande masse—1 855 kg (4 090 lbs), pour être précis. La voiture était aussi subtile qu'un survêtement fluo et deux fois plus bruyante. Elle a été produite en nombre (environ 19 523 unités), mais soyons honnêtes, elle était aussi pratique que d'utiliser une tronçonneuse pour trancher du pain.
F10 (2011-2016) - Turbo et kilos en plus
Avec la génération F10, la M5 est devenue sérieuse. Le V10 est parti, et un V8 biturbo de 4,4 litres est arrivé, parce que qui a besoin de dix cylindres quand on peut simplement ajouter deux turbos ? La puissance est montée à 560 chevaux, mais le poids a grimpé à 1 945 kg (4 288 lbs). La F10 était comme ce pote qui va à la salle de sport, prend du volume, et ne peut plus passer par la porte. BMW a produit 20 548 unités de ce colosse turbocompressé. Elle était rapide, luxueuse, mais n'était plus ce qu'on pourrait appeler "légère sur ses pieds."
F90 (2018-Présent) - Quand le lourd est devenu la nouvelle norme
La M5 actuelle, la F90, est la M5 la plus rapide et la plus puissante à ce jour, grâce à un V8 biturbo de 4,4 litres développant jusqu'à 617 chevaux dans la variante Competition. Mais toute cette puissance s'accompagne d'une pénalité de poids—2 015 kg (4 442 lbs). C'est à peu près le même poids qu'un petit astéroïde ou un rôti du dimanche particulièrement copieux. Ce n'est plus une question de savoir si la M5 est lourde ; c'est une question de savoir combien de prouesses d'ingénierie il faut pour faire en sorte qu'un objet aussi lourd paraisse agile. BMW a produit environ 20 000 unités de la F90 jusqu'à présent, et si vous en trouvez une, c'est la voiture parfaite pour ceux qui croient que trop, c'est juste ce qu'il faut.
G90 (2025) Là, on parle sérieusement de poids lourd
Et puis, il y a la G90 M5 2025, qui a pris le concept de la « machine de conduite ultime » et y a ajouté un lot de Duracell. La nouvelle M5 hybride est une merveille technique, combinant un V8 biturbo de 4,4 litres avec des moteurs électriques pour produire plus de 700 chevaux. Elle est rapide, sophistiquée, et plus verte qu'un labyrinthe de haies sous la pluie. Mais voici le hic — elle pèse un impressionnant 2 470 kg (5 445 lbs), soit plus de 1 000 livres de plus que la F90 précédente.
Pourquoi autant de poids ? Blâmez les batteries, les moteurs électriques, le châssis renforcé, et assez de technologie pour faire passer l'Enterprise du Starship pour un avion en papier. La G90 n'est pas juste une voiture ; c'est un exercice avancé de physique. Il ne s'agit plus seulement d'aller vite — maintenant, c'est aussi faire cela en transportant le poids d'un ou deux passagers supplémentaires. Certes, c'est écologique, mais bonne chance pour expliquer à vos amis pourquoi votre « berline sportive » pèse plus qu'un Range Rover.
Le Verdict : Plus de Puissance, Plus de Poids
Alors, pourquoi la M5 a-t-elle pris tout ce poids ? Blâmez le progrès, blâmez les réglementations de sécurité, blâmez notre désir insatiable de plus de gadgets, de bidules et d'intérieurs en cuir moelleux. Ce qui a commencé comme une berline légère, issue de la course, a évolué en une prouesse technologique capable de passer de 0 à 100 km/h plus vite que vous ne pouvez dire « double cheeseburger », mais elle est aussi lourde qu'un piano à queue.
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Mais peut-être que c'est justement ça le but. La M5 ne cherche pas à être la machine la plus légère et délicate sur la route. Il s'agit de prendre tout ce que nous aimons dans la conduite — un moteur puissant, une maniabilité précise, et une touche de folie — et de l'envelopper dans un ensemble qui pèse un peu moins que la Lune. Et franchement, nous ne voudrions pas que ce soit autrement.
Vous avez votre propre avis sur la tendance à l'embonpoint de la M5 ? Laissez un commentaire ci-dessous et voyons si quelqu'un pense que nous devrions mettre la M5 au régime !
